Selon l’étude du Bureau International du travail, le manque de sécurité et santé au travail coûte 4% du PIB mondial et se retrouve responsable de 6.300 décès par jour
Selon les chiffres du Bureau international du travail (BIT), un travailleur succombe toutes les quinze secondes à une maladie professionnelle ou après un accident du travail. Ce qui représente 6.300 décès par jour et 2,3 millions par an dans le monde. En outre, chaque année, plus de 313 millions de travailleurs ont un accident du travail non mortel, c’est-à-dire que 860.000 personnes se blessent chaque jour en travaillant. Outre son énorme coût humain, le manque de sécurité et santé au travail a des conséquences non négligeables sur le plan économique : 4% du produit intérieur brut mondial, soit 2.800 milliards de dollars, s’envolent ainsi en fumée chaque année pour couvrir le temps de travail perdu, les interruptions de production et les frais de traitement, de réadaptation et d’indemnisation occasionnés par les lésions et maladies professionnelles. Sur ce point, la situation semble être particulièrement difficile dans les secteurs de la construction, de l’industrie minière et de l’agriculture. Des constats que l’on retrouve dans l’étude “Œuvrer ensemble pour promouvoir un milieu de travail sûr et salubre “, que vient de publier la Commission d’experts ad hoc du BIT sur l’application des conventions et recommandations relatives à la sécurité et la santé au travail (SST).
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